SENESPORT.NET, ESSYL : Ce jeudi 20 juillet 2023, la fédération sénégalaise de judo et disciplines associées (FSJDA) a organisé une conférence de presse pour faire le bilan des activités techniques de la saison. C’était au dojo national Me Amara Dabo sis à la rue Moussé Diop.
Ce rendez-vous avec la presse s’est tenue en présence du Président de la fédération sénégalaise de judo Ababacar Ngom, Mme Nafissatou Gueye vice-présidente, Idrissa Diop Président de la ligue de Dakar de judo, Alexandre Diadhiou entraîneur national et Abdou Karim Seck. Selon le Président Ababacar Ngom, le moment était bien choisi pour revenir sur les activités fédérales au cours de la saison, perspectives et avenir. Tour à tour, chaque responsable cité plus haut, a pris la parole pour apporter des éclaircissements sur leur secteur d’activités.
Les résultats réalisés durant les cinq dernières années ont véritablement été satisfaisants. Seulement, il fallait revenir sur ce qui pourrait permettre à la fédération d’aller vers l’avant. C’est pourquoi, le Président Ngom est revenu sur le stage où le séminaire de formation de kata dirigé par Me Niokhor Diongue par ailleurs arbitre mondial kata. C’est dire qu’ il n’y a pas eu de sujets tabous. Le judo au sol, le retour des anciens, la formation des formateurs, les stages pour les combattants à l’extérieur, les jeux olympiques de la jeunesse prévus au Sénégal en 2026, l’académie de judo de Dakar, la coopération avec le judo français, le judo à l’école etc.
En clair, l’académie du judo a pris le relais du judo à l’école et cette institution est sous la férule de grands techniciens comme Alexandre Diadhiou très engagé selon le président Ababacar Ngom. D’ailleurs, cela a contribué aux performances des combattants lors des dernières compétitions. Déjà, les Championnats d’Afrique de judo prévus au Maroc ne permettent pas à Karim Seck de dormir les poings fermés. Simplement parce que, cette compétition sera organisée à quelques encablures des jeux olympiques de Paris 2024. Donc Maroc sera une étape très dure pour nos tireurs, sinon pour tout le monde.
Rappelons que le président Ababacar Ngom est le Directeur en chef de l’arbitrage africain et membre de la commission technique de la fédération mondiale de judo. Un atout majeur que le judo sénégalais doit saisir.
Le véritable problème du judo sénégalais est de participer aux différentes compétitions internationales avec le maximum de combattants . Tout en ayant une très bonne préparation. C’est la véritable inquiétude du Président Ababacar Ngom. Par rapport au ranking mondial, nos combattants se battent sans compter au niveau des Open, des Grands chelems et des compétitions internationales pour engranger de précieux points devant leur permettre de gagner leur qualification aux jeux olympiques de Paris en 2024.
Dans tous les cas, l’état du Sénégal devrait soutenir davantage la fédération sénégalaise de judo et toutes les disciplines martiales qui font tant bien que mal des résultats performants. Le Sénégal ne doit pas rater le rendez-vous mondial de Paris. Et sur la lancée, les jeux olympiques de la jeunesse prévus au Sénégal en 2026.
Le Président Ababacar Ngom n’a pas manqué de magnifier le travail des cadres de la fédération sénégalaise de judo, la conscience exceptionnelle des combattants, surtout, les cadets, Juniors, espoirs et Seniors pour leur engagement sans faille à défendre les couleurs du Sénégal.
Le problème du dojo national à été abordé par le Président Ngom. Il est le seul qui existe au Sénégal. Nous n’avons que ce dojo national qui a été la vitrine de notre pays…et même de l’Afrique. Certes, il appartient à l’état mais c’est un endroit que nous occupons depuis les indépendances. Le dojo national qui a vu passer de grands champions de la trempe de Ankiling Diabone, Abdoulaye Koté, Jean Marie Badiane, Karim Badiane, feux Abdoulaye Djiba, Jonas Cissé, Jacques Ndiaye…un patrimoine qui ne laisse personne indifférente surtout ceux-là qui portent le kimono. Devait dire le Président Ababacar Ngom.
Le tournoi international de judo de la ville de Saint-Louis a été évoqué. Hommage a été rendu à Feu Ababacar Fall dit Mbaye Boye. D’ailleurs, en collaboration avec la famille de Mbaye Boye, le tournoi sera baptisé Tournoi International de Judo Ababacar Fall Mbaye Boye. La fédération devra faire tout pour revivifier ce tournoi international qui a perdu depuis un certain temps un peu de sa verve. Pour finir le président a exposé la création d’un projet d’un centre international d’excellence qui va s’ouvrir aux autres disciplines martiales. Pour lui, la FIJ a accepté d’accompagner la fédération et cela nous permet d’être optimiste quant à l’avenir du judo sénégalais.
